• Blood and Honour

    Blood and Honour a été créé à Londres par Ian Stuart (cf annexe 3/4), qui été chanteur du groupe Skrewdrivre (cf annexe 5). En 1985, Ian Stuart crée une chanson Blood and Honour, qui deviendra un hymne pour les boneheads. En 1986, Ian Stuart appel à la réunion des patriotes racistes nationaliste, après un bouche à oreille la confédération Blood and Honour voit le jour. En juillet 1987, le premier numéro du magazine Blood and Honour sort avec pour slogan « la voix indépendante du Rock Contre le Communiste (RAC) », ce magazine existe encore de nos jours, en dépit d'une continuelle pression de l'état, il paraît tous les 3 mois et se vend sur internet (il y a 19 ans maintenant, qu'il existe). Ils font plusieurs réunion mensuel, des concerts nationaux (un mémorial en mars, en avril, un mémorial pour Ian Stuart en Septembre, mémorial « Noël blanc » en décembre...). Depuis peu des festivals internationaux se développent. La confédération Blood and Honour s'est transformée en une organisation d'environ trente divisions. Ian Stuart est en prison depuis 1993.    

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  • 1ére EPOQUE ( de 1960 à 1977 )

    Le MOD (1962-67)



    Issu de la classe ouvrière
    A la moitié des 60's, la plupart tournent hippies,
    mais les gangs de hard mods deviennent
    de plus en plus "durs".


    Le RUDE BOY (1960-70)
    Mouvement de jeunesse jamaïcain,
    copiant l'habillement des gangsters.
    Il se répand sur la jeunesse immigrée antillaise
    en Angleterre. Alliés des mods, ils deviennent vite
    un "modèle" pour les premiers skins.


    Le SUEDEHEAD (1970-73)
    Après quelques années, les cheveux repoussent
    un peu et les vêtements sont de plus en plus
    élégants. Plus de style, mais le même esprit.


     Le SMOOTHIE (1971-74)
    Les cheveux encore un peu plus
    longs, mais le même goût des stades de foot et de la
    musique noire. Ils adoptent également le Glam Rock.


     


    Le BOOT BOY (1972-77)
    Le style "de rue" des suedeheads / smoothies.
    Il restera très vivant jusqu'à l'arrivée du punk, surtout hors des villes.
    (Un look que l'on retrouve dans "Orange mécanique"
    de Stanley Kubrick.)


     


     


    LE REVIVAL SKINHEAD ( de 1978 à aujourd'hui )
    C'est avec l'explosion Punk que les skins réapparurent nombreux.

    Mais c'est également à cette période qu'apparurent les boneheads et par là la mauvaise image du mouvement.


     


     


     

    Le SKIN TRADITIONNEL (TROJAN) (cf annexe 1)
    (1978 à nos jours)
    Principalement relancé par l'apparition
    du Ska 2-tone. Le mouvement retourne
    vers ses racines, en réaction à la "nazification"
    qui commence. Il perpétue l'esprit de 1969,
    fans de reggae, de soul, de rocksteady et de ska, circulant
    à scooter comme les mods, ils ne mêlent guère musique et
    politique mais affichent un antiracisme et un antifascisme
    sincères et revendiquent leur appartenance à la working class
    (classe ouvrière). Ils sont , au sens historique, les vrais

     continuateurs de la première vague skinhead.


     


     


    Le SKIN OI !
    (1978 à nos jours)
    Apparu autour de la scène Oi !.
    Ce style, pas du tout "nazifié", trouve dans
    la Oi ! music une expression
    plus working class de la révolte Punk.
    De nos jours, la scène Oi ! et la scène
    2-Tone Revival sont rès souvent liées.


     


     


    Le BONEHEAD (cf annexe 2)
    (1978 à nos jours)
    Vient d'une partie "nazifiée" de la scène Oi!.
    Le bonehead s'est ensuite créé
    sa propre musique : le RAC
    (Rock Against Communism), et n'a plus
    aujourd'hui que de très lointaines similitudes
    vestimentaires avec le mouvement skin originel


     


     


    Le REDSKIN skinheads communistes. À l'origine ce ne sont pas des skinheads mais des fans d'un groupe de soul anglais des années 1970, The Redskins (qui affichaient un discours trotskiste sur fond de soul-rythm'n'blues mâtiné de punk-rock). Les premiers redskins affichaient un look plutôt punk ou modernist. Ils se sont ensuite rapprochés du style skinhead originel en conservant quelques particularitées : veste bombée retournée, côté doublure orange, lacets rouges, insignes communistes divers... Dans les années 1980 en France les redskins ont combattu les boneheads sur leur propre terrain, la rue (époque des "chasseurs de skins [nazis]"). Certains redskins ont un temps constitué le service d'ordre des concerts des Béruriers Noirs.


     


     


    Le SKUNK
    (1978 à nos jours)
    Sorte d'hybride entre le punk et le skin.
    Il se retrouve souvent aujourd'hui
    autour de la scène hardcore.


     


     


    Les SHARP Skinheads : Skinheads Against Racial Prejudice (skinheads contre les agressions raciales) ou Skinheads Against Racist People (skinheads contre les racistes). Le mouvement est apparu à New York vers 1980 puis a été acclimaté en Europe par les membres du groupe britannique The Oppressed. Les fondateurs étaient souvent des militants syndicaux mais le mouvement se veut libre de toute affiliation à un parti ou un syndicat. Il s'agit de réaffirmer le lien entre la culture skinhead et la classe ouvrière (working class), donc ses valeurs : fraternité, solidarité, lutte sociale, rejet viscéral de toute forme de racisme ou de fascisme... Le logo Sharp reprend le casque de guerrier grec du label Trojan. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, plus rarement en France, les skinheads sharp s'affichent souvent comme patriotes, ou tout du moins comme supporters de leur équipe de foot nationale


     


     


     Les boneheads se feront remarquer en France pour la première fois lors d'une fête du FN (où Brahim Bouarram sera noyé dans la Seine, à cause de sa couleur de peau). Les boneheads trouvent le FN trop modéré est fonde le réseau skin-nazi, ils se mêlent au Hooligans. Leur phrase clef est : « il faut que tout le monde reste chez soi et progresse à son rythme ».

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  • De nos jours, le racisme a, la plus par du temps, une forme plus modéré. Malgré tout, il existe encore aujourd’hui des sortes de mouvement raciste aptes à la violence gratuite, inspiré du Ku Klux Klan parmi ces mouvements voyons ensemble : les boneheads.

    Naissance d’un mouvement : skinhead

    Le mouvement skinhead est apparut fin des années 60, dans la banlieue de Londres.Il est le résultat de la rencontre entre les hard mods anglais et les rudes boys jamaïcains.
    Les hard mods constituaient la frange prolétaire des mods qui, à cette époque se dirigeaient vers la mouvance hippie.  Par essence, les skinheads sont antiracistes et prolétaire. Ils contribuèrent à la naissance de la Oi ! (Oi ! : Abréviation argotique cockney de "Hey    you!", mouvement  musical).
    Ils sont contre les hippies, l’exploitation de l’ouvrier par le patronat, contre l’injustice et préjudice radicaux, ils arrivent à cause de la montée du chômage et de la politique de Madame Thatcher. Leur mot d’ordre est « toujours propre sur soi et rasé tous les jours »
    Fin des années 70, plusieurs skinhead agacés se laissent séduire par le FN, c’est ainsi que naissent les skinheads fasciste dit « bonheads ». Parallèlement, beaucoup de skinheads restent sur leur position de départ, et soutiendront les mineurs anglais lors des manifestations des années 80, et ils accueillent les punks (venu pour la même cause). Ainsi, beaucoup de punk deviendront skinhead.
    A cette fin des années 70 et début 80, c'est aussi le revival ska avec le mouvement 2-TONE (tels THE SPECIALS, BAD MANNERS ou MADNESS). Ce renouveau permet aux skinheads de (se) rappeler les racines et origines du mouvement en portant le damier noir et blanc SKA, symbolisant l'antiracisme et l'unité.
    Mais les médias, toujours à l'affut du sensationnel, voient dans la dérive de certains, une aubaine. Dès lors, pour  l' "opinion publique", le mouvement skinhead est assimilé aux errements sanglants et criminels de quelques groupuscules      boneheads.
    En réaction à cet amalgame, fruit de la course à l'audience des mass-médias, se créent des tendances comme les SHARP (SkinHeads Againt Racial Prejudice - Skinheads contre les préjugés raciaux) ou encore les RASH (Red and Anarchist SkinHeads). Au sein de ces groupes s'affirme bien la nécessité d'un engagement politique radical et d'une véritable transformation sociale et économique, et de ne plus simplement se contenter d'un antiracisme bon teint et de principe.


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    Sommaire

     

     

    Naissance d’un mouvement : skinhead

     

     

    Les trois plus grandes organisations mondiales racistes

     

     

    Les pays les plus concernés

     

     

    Les ressources financières des organisations bonehead

     

     

    Terrorisme

     


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