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    Hammerskin

     

    Hammerskin est un réseau international d’adeptes des thèses néonazies, qui avaient menacé de mort plusieurs personnalités françaises sur un site Internet. Leur symbole est deux marteaux croisés. Le symbole provient du film « The Wall » des Pink Floyd. Treize français ont été interpellés dans plusieurs villes, dont Lyon, Rouen et Marseille, depuis septembre 1997. Huit d’entre eux ont été écroués après avoir été mis en examen par le juge d’instruction toulonnais pour « menaces de mort, provocation à la haine raciale, apologie de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre ». L’un des responsables présumés du réseau, Hervé Guttuso, un français de vingt-cinq ans installé à Londres, a été incarcéré en Grande-Bretagne et pourrait être prochainement extradé.

     

    Au total, l’enquête mené par la gendarmerie maritime de Toulon a permis d’identifié quelque 1.500 personnes dans le monde, sympathisantes du groupe néonazi dénommé CHR (Charlemagne Hammer Skin).

     

    Les gendarmes ont découvert, au cours de perquisitions au domicile de plusieurs personnes interpellées, de nombreux documents et de revues, en particulier « W.O.T.A.N » (Will of the Arian Nation). L’enquête s’est ensuite étendue à la Grande-Bretagne, avec la coopération de Scotland Yard, après la découvert des coordonnées de l’adresse du site Internet de CHR. Ce site, activé depuis l’Angleterre et qui recevrait quelque 5.000 connexions par mois, comprenait notamment des menaces explicites de mort envers plusieurs personnalités françaises de la politique ou des médias. Le texte précisait notamment : « il faut que nos ennemis paient », a indiqué l’une des personnes visée, Patrick Gaubert, vice-président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) et ancien conseiller du ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua.

     

    Selon les enquêteurs, les plus extrémistes d’entre eux sont en effet de farouches admirateurs du IIIe Reich, d’Adolf Hitler et du Ku Klux Klan.

     

     

    En 2004, huit membres d’un réseau de satanique néo-nazi ont été condamnés par le tribunal de Toulon. Ils étaient accusés de diffusion d’une revue exhortant à la haine raciale et antisémitisme, et profanation de sépulture. Sept d’entre eux ont comparu lors des audiences lundi 2 février et mardi 3 février 2004. Lundi 16 février 2004, le tribunal a prononcé des peines de prison et de privatisation de droits, et accordé des dommages et intérêts aux parties civiles.

     

     


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